Merci à Véronique Olmi d’avoir écrit ce livre. j’aime cette auteure depuis longtemps, mais ce livre transporte car Véronique Olmi est tellement habitée par son personnage qu’elle s’efface en elle. Bakhita est, au début du roman, une petite fille de sept ans enlevée dans son village du Darfour, pour connaître toutes les abominations de l’esclavage, jusqu’à en oublier son nom… J’ai survolé cette partie tellement la cruauté de l’humain m’a coupé le souffle et ôté le sommeil.

La grâce de la vie fait que le consul d’Italie rachète Bakhita et la ramène dans son pays. La force de vie et d’amour de Bakhita la rendra libre pour le meilleur des enfants qui l’entourent. Elle deviendra religieuse et sera canonisée quelques temps après sa mort. Cette histoire, c’est cette puissance de vie en nous qui est décrite : l’humain est, au fond, tellement courageux, tellement empli de ce Souffle qu’il peut sortir vainqueur de l’horreur. Il est des êtres qui en sortent aigris et violents, d’autres qui font surgir de leur cœur le meilleur de l’Amour…Lire « Bakhita », c’est remercier la Vie, à chaque seconde.